Avant la guerre en Irak, et pour convaincre la population américaine du bien-fondé de sa démarche, Georges W. Bush - et son administration - s’est livré – sans aucun scrupule – à 935 mensonges tant auprès des parlementaires qu’auprès du monde entier. Rien de moins.
C’est ce que révèle Huffington Post qui s’inspire d’une étude produite par un groupe de journalistes indépendants et le Center for Public Integrity qui ont passé en revue l’ensemble des déclarations présidentielles américaines. Scott Stanzel, porte-parole de la Maison Blanche s’est refusé à commenter les résultats de l’étude et a rappelé que Saddam Hussein était d’abord un traitre. Selon Stanzel, les déclarations du président se fondaient sur des analyses et des rapports provenant d’agences de sécurité du monde entier.
Les personnalités épinglées par le rapport, outre le président lui-même, sont le Vice-président, Dick Cheney, la conseillère Condoleezza Rice, le secrétaire à la défense Donald H. Rumsfeld, le secrétaire d’État Colin Powell, le conseiller Paul Wolfowitz et les secrétaires de presse à la Maison Blanche, Ari Fleischer et Scott McClellan.
Comme l’indique l’étude révélée par Huffington Post : « Bush led with 259 false statements, 231 about weapons of mass destruction in Iraq and 28 about Iraq’s links to al-Qaida, the study found. That was second only to Powell’s 244 false statements about weapons of mass destruction in Iraq and 10 about Iraq and al-Qaida ». Rien de moins.
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