Nicolas Sarkozy pour sa première visite officielle aux États-Unis, un pays qui l’attend les bras grands ouverts, dînera, mardi soir, à la Maison blanche avec son homologue américain et son épouse Laura. Il prononcera un discours devant le Congrès, « un très grand honneur » pour un chef d’État étranger. Georges W. Bush sait récompenser ses alliés qui ne lui prennent pas la tête.
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Trente sénateurs ont écrit à George W.Bush pour affirmer qu’il n’avait pas l’autorité nécessaire pour lancer une offensive en Iran. Ils s’inquiètent d’une rhétorique jugée provocatrice. Les 29 sénateurs démocrates et un indépendant, dont Hillary Clinton, l’exhortent à parvenir à résoudre le conflit par la voie diplomatique. Le message a-t-il été reçu ?
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« A Cuba, il est illégal de changer de métier, de changer de maison, de voyager à l’étranger et de lire des livres et des magazines sans la permission expresse de l’État ». Dans un long discours au siège du Département d’État, à Washington, d’une virulence extrême à l’égard du gouvernement de La Havane, Georges W. Bush a déclaré : « il est illégal pour plus de trois Cubains de se réunir sans permission » et « les programmes des Comités de défense de la Révolution ne luttent pas contre la criminalité. Au lieu de cela, ils contrôlent les citoyens – surveillant les allées et venues des visiteurs, et vérifient les stations de radios qu’ils écoutent ». C’est mieux de vérifier les stations de radio, qui sont publiques, que les communications téléphoniques. Détail, tout n’est que détail, pour Georges W. Bush.
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« La secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice déclare qu’elle espère obtenir un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens avant le départ du président George Bush de la Maison blanche, dans un peu plus d’un an ». Souhaitons-le-lui ainsi qu’à son patron. Le bilan est plutôt mince.
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« Profondément perturbés » par la crise au Pakistan, les États-Unis appellent à « un retour rapide » à la démocratie et confirment qu’ils réexamineront l’aide apportée à leur allié. Georges W. Bush n’aime pas beaucoup les alliés qui lui prennent la tête.
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Une incursion turque dans le nord de l’Irak provoquerait le chaos dans la toute la région. Cela déstabiliserait non seulement la seule région d’Irak aujourd’hui en paix, mais également tous les pays de la région. Encore des maux de tête pour Georges W. Bush avant son grand départ.
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« Le Parti des travailleurs kurdes (PKK) est une organisation terroriste. C’est l’ennemi de la Turquie, c’est l’ennemi de l’Irak et c’est l’ennemi des États-Unis ». C’est Georges W. Bush qui le dit.
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« Des responsables de l’administration Bush examinent un plan qui accorderait davantage de droits aux détenus de la base de Guantánamo, dans l’optique, à terme, de fermer le centre et de transférer éventuellement certains prisonniers aux États-Unis », a rapporté hier le New York Times. Les avocats ont dit à Georges : « Si vous accordez davantage de protection légale aux détenus, les juges de la Cour suprême pourraient conclure qu’ils n’ont pas besoin de se prononcer sur la plainte déposée par les prisonniers ». Futé le petit Georges W. Bush.
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George Bush serait-il la réincarnation de Robespierre ? Sous le titre « Les liaisons dangereuses de Bush », l’historien canadien François Furstenberg établit, dans les pages « Opinion » du New York Times du 28 octobre 2007 un troublant parallèle entre les États-Unis d’aujourd’hui et la France de la Terreur. Pour rappel, un des plus grands triomphes des Jacobins, souligne Furstenberg, fut de s’approprier la rhétorique du patriotisme. (Cyberpresse).
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George W. Bush a opposé vendredi son veto à un projet de loi soutenant des centaines de projets liés à l’eau dans tout le pays. Il a jugé le budget prévu trop élevé. Ce qu’il faut savoir par contre est que ce texte, chiffré à 23 milliards de dollars, est destiné à couvrir plus de 900 études et projets, tels que la réhabilitation des côtes de Louisiane, frappée de plein fouet par l’ouragan Katrina et la protection des Everglades, en Floride. Inénarrable ce Georges W.
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Le gouvernement des États-Unis a toujours refusé de dire précisément quelles méthodes emploie la CIA depuis qu’elle met en œuvre un programme de détention et d’interrogatoire lancé par M. Bush après les attentats du 11-Septembre. La raison qu’en donne Georges W. Bush est que « l’ennemi ne s’entraîne pas à résister aux interrogatoires ». De plus en plus impayable.
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Vendredi soir dernier, Georges W. Bush s’est félicité du fait que le nombre de soldats américains tués en Irak est à son plus bas niveau depuis 19 mois. Comme rien n’est parfait dans le monde de Georges W. Bush, il a dû se résigner à admettre que certaines parties d’Irak demeuraient violentes et que les terroristes restaient déterminés. Un petit peu de cynisme avec cela ?
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