vendredi 16 novembre 2007

Question au sénateur républicain John McCain : « How do we beat the bitch ? »

John McCain, 71 ans, est un héros de la guerre du Vietnam. Il est également sénateur républicain et candidat à la présidence américaine. Cet épiscopalien affirme: « Je pense vraiment que nous sommes uniques et que Dieu nous aime ». La religion s'annonce comme un facteur important pour la présidentielle 2008 aux États-Unis. Hillary Clinton, met en avant son éducation méthodiste et explique que sa foi l'a aidée à sauver son mariage avec l'ancien président Bill Clinton.

Hillary Clinton, chez les démocrates, et Mitt Romney, du côté républicain, arriveraient en tête de la « primaire » du New Hampshire, qui sera tenue en janvier, un des premiers rendez-vous importants. Il y a longtemps que le sénateur John McCain n’est plus dans la course. Faute de moyens et faute d’appuis. Selon ce même sondage du « Marist College Institute for Public Opinion », l'ex-gouverneur du Massachusetts Mitt Romney arriverait en tête avec 33% des suffrages, suivi par l'ex-maire de New York Rudy Giuliani, à 22 %, et le sénateur de l'Arizona John McCain, à 13 %. Du côté des démocrates, la sénatrice de New York devancerait, avec 36 % des suffrages, le sénateur de l'Illinois Barack Obama, qui obtiendrait l'appui de 25 % des électeurs.

Lundi en Caroline du sud, lors d’une réunion électorale en comité restreint, une question est posée par une militante au sénateur républicain John McCain : « How do we beat the bitch? » Comme l’écrit Amanda Lee Myers : « The word bitch to describe Democratic rival Hillary Rodham Clinton ». Le quotidien Libération a traduit l’expression inappropriée par : « Comment battre la salope? »

En réponse, le sénateur a dit : « voilà une bonne question » (That's an excellent question), pour enchaîner immédiatement : « May I give the translation? »

Force est d’admettre que le sens de l’humour du sénateur McCain est très particulier.

Un journaliste a posé la question au sénateur à savoir si ce type de commentaire allait aider sa campagne. Le sénateur a répondu qu’il sollicitait en tout temps de l’argent pour son financement. Tout en ajoutant : « I know that I continue to do what's right, and I'm sure in the eyes of the American people I do what's right, and I treat my opponents with respect ». Il aurait pu rappeler par la même occasion que : « Je pense vraiment que nous sommes uniques et que Dieu nous aime ».

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